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L’adresse générique pour commencer ta nouvelle histoire d’amour : jeveuxarbitrer@ffr.fr

Savoir

Il faut bien commencer par un bout de la chaîne. Rejoindre les rangs de l’arbitrage, c’est se lancer dans l’apprentissage plus profond des règles du jeu, afin de mieux les maîtriser.

Et il y en a pour tous les profils  : l’entraîneur qui souhaite se perfectionner, le joueur qui veut mieux « tricher », la joueuse qui veut être meilleure que les autres en se donnant plus de moyens… et évidemment celui ou celle qui est mordu d’arbitrage. Les portes sont assez grandes et diversifiées pour accueillir chaque nouvel arrivant.

Et si ça ne te plait finalement pas tant que ça… tu pourras repartir vaquer à d’autres occupations dans le monde du rugby tant les besoins sont multiples. Si le rugby est protéiforme sur le terrain, il l’est encore plus autour. Ceux qui se lancent un jour dans l’arbitrage sont forcément des passionnés, dont les clubs, les Comités Départementaux, les Ligues Régionales ou la Fédération elle-même ne peut pas se passer.

Savoir-faire

Il y a de l’inné pour certains… de l’acquis pour d’autres… et de l’en cours d’acquisition pour encore d’autres. Toujours est-il qu’en termes de savoir-faire, c’est aussi un morceau de la formation continue et infinie à laquelle chaque arbitre s’astreint, bien aidé en ce sens par les formateurs bénévoles qui redonnent à la communauté ce qu’elle a pu leur apporter, ou qu’elle leur apporte encore.

Gestuelle, communication, affirmation, gestion de conflits et j’en passe. Autant de situations nouvelles, amenées à se répéter, sans jamais se ressembler. Des cordes à un arc pour un devenir professionnel à celui qui n’a pas encore son baccalauréat. Des cordes à un arc pour un présent professionnel d’une personne installée mais à la recherche de nouvelles compétences. Des cordes à un arc en guise d’alliance d’une passion et du développement de soi.

Savoir-être

Parce qu’en prenant une licence officielle, on ne représente pas que soi. On représente, la Fédération, les instances dirigeantes…

SURTOUT, on représente une corporation dont le but premier est d’une noblesse sans nom, mais qui est pourtant la plus décriée, la plus remise en cause, la plus malmenée, et c’est ce qui la rend plus belle. C’est dans l’adversité – que nous appelons tous de nos voeux à être la plus légère et constructive possible – que les arbitres se construisent. Et dans l’adversité, quoi de mieux que de faire corps  ? De faire bloc  ? L’entraide, le soutien doivent guider toute une carrière d’arbitre, et même après celle-ci.

Parce qu’il n’y a que ceux qui ont essayé qui ont compris la difficulté du rôle. Et lorsque l’on sait que c’est difficile, on ne se permet pas de critiquer publiquement  : être arbitre c’est être au-dessus de la mode « Avis Google décérébré ».

Les arbitres de Fédérale 1 en stage de début de saison à Saint-Nicolas-de-la-Grave (82).

J’aurais très bien pu demander à ChatGPT de rédiger un texte sur tout ça, mais ça sonnerait quand même un peu faux  : il n’a jamais pris le sifflet.

Contrairement à toi, demain, ou à toi, toi ou encore vous, qui avez lu ces quelques lignes. La Ligue Occitanie de Rugby vous attend, et si vous êtes tombés sur ce texte par hasard, sans être occitan, nos collègues vous accueilleront avec les mêmes mots, la même ambition, le même PLAISIR et le même ENGAGEMENT.

Ci-dessus une vidéo d’un premier match d’arbitre. L’accompagnement progressif d’un tuteur sur une rencontre de jeunes.